lundi 26 novembre 2012

La parole est à...

Interview avec S. Linden et L. Martinez

Deux jours avant la conférence organisée par les Amis du Monde Diplomatique kurde (le 6 novembre), nous avons eu le privilège de rencontrer le politiste Luis Martinez ainsi que Sébastien Linden de Sciences Po, Paris.

Dans les prochains jours, vous trouverez ici quelques extraits de l'heure d'entretien qu'ils nous ont accordée en tout simplicité. Merci à eux pour leur disponibilité et leur gentillesse !

Le groupe B1B2

jeudi 15 novembre 2012

Les vacances

Tout le monde aime les vacances. C’est  le temps qu’on passe dans un endroit pour s’évader du stress de travail. C’est aussi un lieu de la détente et de loisir. Pourtant, chacun a des habitudes, des préférences et des destinations diverses pour les vacances. Pour vous ! Avec qui, vous préférez passer les vacances ? Quand est-ce que vous aimez partir ? Où est-ce que vous aimez aller en vacances ? Qu’est-ce que vous aimez faire ? Et comment vous aimez voyager ? 

G A 2 

mardi 16 octobre 2012

L'amitié



L’amitié est un sujet que nous avons abordé dans un cours de groupe A2. Nous avons  développé une discussion autour des questions suivantes :
Pourquoi les amis c’est important ?
Qu’est-ce qu’il vous apporte votre ami(e) ?
Qu’est-ce que  vous aimez  et  qu’est-ce que vous n’aimez pas chez votre ami(e) ?
Où est-ce que vous avez trouvé vos amis ?
Et voici quelques réponses de nos étudiants de A2 :
S: les amis sont importants parce qu’on a besoin de quelqu’un qui nous écoute et qui nous partage les soucis. J’aime que mon amie soit franche avec moi et qu’elle soit à mon côté lorsque j’ai besoin d’elle. Mes meilleures amies sont celle de l’université.
A : moi, mes amis, je les ai trouvés au travail. On  sort ensemble, on mange ensemble et on parle de travail, de politique, on parle de tout.  J’aime que mon ami soit honnête avec moi.  
H : pour moi, j’ai une seule amie très proche. Elle habite loin de chez moi. On était ensemble pendant des années mais jusqu’aujourd’hui,  on se rappelle au téléphone. Je déteste que mon amie me cache quelque chose.
M : moi, j’ai trouvé mes amis partout. À l’université, au travail, au café et à la discothèque. J’aime que mon ami(e) me dise mes défauts.
V : moi aussi, j’ai beaucoup d’amis mais j’ai une amie qui est très proche de moi. C’est une amie d’enfance. Nous sommes amies depuis l’école maternelle jusqu’à maintenant. Elle sait tous les détails de ma vie et lorsque j’ai un problème, je demande son aide.

Alors pour vous ! Qu’est-ce que c’est l’amitié?

G A2  

mercredi 30 mai 2012

le film irakien " le rail" aux yeux des français

 Le film «  le rail » était projeté à l’institut français. Nous avons vu le film et la semaine après nous fait une enquête sur le film avec M. Stéphane Tellier, le directeur de l’Institut  Français et M. Bertrand, le professeur à l’école française à Erbil, nous avons eu les réponses suivantes :

Les étudiants du groupe A2 : quel est le message du film (Rail) ?

Stéphane et Bertrand : le message est de montrer les préoccupations du peuple irakien. On voit des hommes des femmes, des vieux et des artistes. Le message est le sondage de des tous les gens irakiens et comment  reproduire la société irakienne ?

E G A2 : quelle est votre réaction sur le film ?

S et B : on a bp aimé le film, sa technique, on eu le plaisir de voir le film et d’apprendre pb sur le peuple irakien.

E G A2 : pourquoi bp  de dialogue dans le film ?

B : le dialogue est très important, meilleur film meilleur dialogue.

E G A2 : qu’est-ce que le film peut transmettre comme message ?

B : les problèmes des irakiens sont proches des nôtres. L’avenir, la place du travail, le pouvoir, les traditions et les questions économiques sont les mêmes.

S : ce qu’on imagine sur le pays est faut. Le film fait découvrir les français la vraie vie des irakiens.

E G A2 : le film était utile ?

B : oui, je suis même surpris. J’ai envie de montrer le film en France et je vais le montrer dans un  festival du film au sud de la France dans  auquel je suis organisateur.

E G A2 : est- ce que le film vous a rendu triste ?

S : non, il avait des moments que j’ai bp ri et je ne me suis pas senti triste. Il a montré une société qui vit. Mais est-ce que le message est pessimiste ou optimiste ? Je ne sais pas, c’est au spectateur de dire.

B : c’est optimiste parce qu’une analyse lucide et claire règle les problèmes.

E G A2 : est –ce que c’est un film documentaire ?

S : non parce qu’il ya trois acteurs, ce n’est pas documentaire.

B : c’est le cinéma social dans le but de montrer les problèmes sociaux.

E G A2 : tous les films sociaux ne sont pas clairs ?
S : il ya des films où on ne trouve pas de réponses. On laisse le spectateur comprendre à sa façon

E G A2 : le film donne une mauvaise image sur les irakiens ?

S : au contraire, le film donne une image positive. On voit des gens qui se parlent dans le train. C’est sympa et vivant. En France, on ne se parle pas dans le train

E G A2 : c’est bien comme chez vous ou comme chez nous ?

S et B : bien sûr  comme chez vous.

E G A2 : pourquoi vous ne vous parlez pas dans le train en France ?

S et B : on n’ose pas parler aux gens dans le train car cela leur dérange.

E G A2 : si on montre le film en France, ça donne  une image positive ou négative ?

S et B : ça donne une image positive.

Le groupe des étudiants A2

mercredi 16 mai 2012

Dédicace du Docteur Mohsein à l'Institut français



Aujourd'hui, à l'Institut français, le Docteur Mohsein est venu pour présenter ses livres.

Nous l'avons rencontré pour faire une interview avec lui. 

Nous : Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Docteur Mohsein : Je m'appelle Mohsein, je suis écrivain et chef du département de français à à l'Université Salahaddin.



Nous : Sur quels sujets vous aimez écrire ? De quoi parlent vos livres ?
Docteur Mohsein : J'écris sur la littérature et j'écris des histoires. J'écris aussi des pièces de théâtre.

Nous : Quand est-ce que vous avez écrit votre premier livre ? 
Docteur Mohsein : Oh...ça fait longtemps ! C'était il y a 20 ans.

Nous : Combien de livres vous avez publiés en France et en Irak  ?
Docteur Mohsein : En France, j'ai publié un seul livre et en Irak, 23 livres.

Nous : Est-ce que vous écriviez quand vous étiez enfant ? 
Docteur Mohsein : Non, j'ai commencé quand j'avais 11 ou 12 ans. Quand j'étais tout petit, il m'arrivait d'écrire des histoires mais elles n'étaient pas publiées.

Nous : Dans quelle langue vous  écrivez ces livres ? En kurde ou en français ?
Docteur Mohsein : J'écris mes livres en kurde.

Nous : Qui vous a aidé à écrire des livres ? 
Docteur Mohsein : Personne ! C'est moi qui m'aide à écrire !!

Nous : Est-ce que vous venez de publier des nouveaux livres  ?
Docteur Mohsein : Oui, c'est pour ça que je suis là aujourd'hui. Je présente un dictionnaire de la littérature française (en kurde) et le désert des Tartares de Dino Buzzati que j'ai traduit en kurde.

Nous : Quel est votre livre ou votre écrivain préféré ? 
Docteur Mohsein : Mes écrivains préférés sont Albert Camus (L'étranger) et le philosophe français Gilles Deleuze.

Nous : Est-ce que vous être célèbre en France ou dans d'autres pays du monde ?
Docteur Mohsein : Non mais en France, j'ai beaucoup d'amis dans le milieu de la littérature.

Les deux derniers livres du Dr.Mohsein.
Nous : Avez-vous gagné des récompenses ? 
Docteur Mohsein : Non, jamais ! 

Interview et rédaction : les étudiants du groupe A2.

dimanche 6 mai 2012

J'attendrai le suivant

Documents étudiés en classe le dimanche 6 mai 2012.

Court-métrage J'attendrai le suivant.

Documentaire sonore Un voyage immobile.

 

vendredi 27 avril 2012

cours du 24/04/2012

Documents utilisés en classe le 24 avril 2012 :

Chanson interprétée par Georges Moustaki :

      
version normale
 
Version avec sous-titres  
                                                                Version karaoké

Document audiovisuel :


3 jours à Bagdad


  Il y a  quelques semaines, mon père  et moi avons décidé d’aller à Baghdad.  En effet, on avait beaucoup de choses à faire la-bas. Alors, nous sommes partis mardi dernier, nous sommes  restés là-bas pour deux nuits, on est rentrés à Erbil jeudi soir.

  Au début, on a appelé le chauffeur qui allait nous emmener. Il a dit qu’on partirait à 4 heures du matin. Du coup, je me suis réveillé à 3 heures du matin. Quand on est sortis à 4 heures, il n’y avait aucune voiture dans les rues, alors le chauffeur conduisait vraiment vite jusqu'à Kirkuk. Après on a fait une pause pendant quelques minutes, et quand on a voulu poursuivre le voyage, il y avait beaucoup de poussières : c’était vraiment difficile de voir les autres voitures ! Et soudain on a vu une voiture qui venait si vite vers nous qu’on a cru qu’on allait avoir un accident. Toute la fatigue et le sommeil qu’on avait a disparu à ce moment-là.

     Après ça, en arrivant, on est allé chez le cousin de mon père, qui a une boutique dans le marché. Là, il y avait beaucoup de monde, pas seulement pour acheter mais aussi pour se promener et passer un bon moment dans les caféterias. Ensuite, on est allés à la maison. La circulation était vraiment difficile et pour aller d’une place a l’autre, on avait à chaque fois besoin de quelque heures ! Quand la nuit est venue, on a tous regardé le football. Mais, j’étais vraiment fatigué, alors je n’ai pas pu continuer et j’ai dormi sur le canapé pendant que les autres parlaient .

Une maison à Baghdad
      Les matins des deuxième et troisième jour, on devait aller à un bureau pour faire quelques documents, là, il y avait beaucoup de monde et de bruit et il faisait très chaud. Je suis allé a la caféteria à côté, j’ai demandé quelque chose à boire. J’ai  beaucoup attendu, on m’a rien servi et je suis sorti sans rien boire. Les gens dans ce café étaient très bizarres.

     Les soirs, on allait dans d’autres marchés de Baghdad, et bien sûr la circulation nous faisait souffrir à chaque fois. Mais il semble que les chauffeurs y soient habitués. En effet, ils rigolent tout le temps. Pendant les soirées, on regardait le football, et on s’est beaucoup disputés, parce que je suis supporter de  l’équipe de Barcelone et mon cousin aime le  Real Madrid, mais ni Barca ni Real ont gagné !

      Finalement, on est rentrés a Erbil. J’étais heureux de rentrer a la maison. Cette fois, il n’y avait plus de poussières comme à l’aller. C’était la nuit et le chauffeur conduisait a 160 km/h en moyenne. J’ai essayé de dormir dans la voiture mais je n'ai pas réussi. Quand on est arrivé, c’était à 10 heures. On s’est préparés vraiment vite parce que on était invités a un mariage auquel on est arrivé vers 11 heures ; quand les autres s’en allaient…

Jean-Louis.

mercredi 18 avril 2012

Campagne présidentielle 2012

Voici les documents utilisés en classe le 18/04/2012.

Clip de campagne de Nicolas Sarkozy :


Clip de campagne de François Hollande : 




Parodie du clip de campagne de Nicolas Sarkozy par Les guignols de l'info :


Pour voir les autres clips des candidats, je vous suggère cet article de Libération (en prime, une analyse filmique de chaque clip) : http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/16/clips-de-campagne-jean-pierre-mocky-president-du-jury_812051



Lecteur automatique de textes en français.

Acapela est une application qui sert à entrer du texte et à obtenir sa prononciation par différents types de voix. ça marche en français mais aussi dans d'autres langues.

--> ici

Ahmed Amin, Cours B1.

mercredi 14 mars 2012

Un supermarché vient d'ouvrir à Erbil


Lors de notre visite pour le supermarché du Carrefour  (qui est considéré comme le plus grand supermarché à Erbil et qui a ouvert récemment), on  a fait  la connaissance de monsieur Bejo, le directeur de boulangerie. C’est un homme d’âge moyen, blond, humoristique. D’abord, il nous a raconté l’histoire du Carrefour, ensuite,  il nous a expliqué comment ils  faisaient des pains, des baguettes et  de croissants (qu’il nous a fait goûter). Après, il  nous a montré les équipements et les matériels qu’ils  utilisent  pour préparer du pain. Il nous a parlé des ingrédients du pain.

Durant la conversation, on lui a posé quelques questions sur la boulangerie et comment ils faisaient cuire les pains. Parmi les questions :
- Est ce que le croisant est le même qu’en France?
- M. François Bejo : Oui, il est parfaitement le même. 
- Pour quoi les travailleurs ne sont pas français alors que  Carrefour est un magasin français?
-M.B : Parce que les salaires des travailleurs  français sont  très chers. 
- Pour quoi la plupart des produits ici ne sont pas français?
-M.B : Parce que il y a des difficultés concernant le transport et la douane kurde.
- Est ce qu’il y a  des problèmes avec la marque d’origine car vous vendez des produits qui ne sont pas français?
- M.B : Non, il n’y a pas. Mais s’il arrive de l’Iran ou de la Jordanie, il y aura des problèmes.

Après, on a rencontré le directeur général Monsieur Bruno. C’est un homme grand, blond, sportif et gentil. Il était content de notre visite. On lui a posé quelques questions telles que:

- Est ce que vous êtes satisfait de votre investissement ?
- Le directeur : on est content pour le moment, c’est le démarrage, notre objectif est d’augmenter les chiffres d’affaire, on ne sait pas maintenant mais on le saura dans l’avenir.
- Quels sont vos clients ?
- Le directeur : nous avons  des clients de différentes classes : riche, moyenne  et populaire. De plus, nos prix sont appropriés pour toutes les classes.

Après, c’était le tour du directeur de nous poser quelques questions sur nos noms et nos professions. À la fin de la rencontre, nous avons pris quelques photos avec Messieurs Bejo et Bruno et nous les avons remerciés pour leur accueil et nous sommes retournés vers la boulangerie pour acheter des pains et des croissants.  

Haval. (Groupe A2)

mardi 6 mars 2012

Ma ville


Je suis arrivée au Kurdistan pour la  première fois le 23 mars 2006. Il manquait beaucoup de chose, il n'y  avait ni internet ni eau propre ni sécurité etc. Toutes les villes étaient sales. C'était un choc pour moi parce que je suis venue d'Iran et en Iran il y avait tout. Je voulais fuir le Kurdistan, je ne pouvais pas y rester.
Aujourd'hui, j’aime bien vivre au Kurdistan parce que le Kurdistan s'est développé dans  la technologie,  l'éducation,  la sécurité etc. L'économie  au  Kurdistan va aller mieux et aussi Il y a  du travail pour les jeunes.  Les compagnies étrangères viennent ici pour travailler.
Mais il y a quelques inconvénients avec les compagnies étrangères. Les étrangers prennent le travail alors il ne reste plus de travail pour les gens kurdes. La téléphone s'est vite développé mais le gouvernent n'a pas donné de conseils pour bien utiliser les téléphones. Combien de filles et garçons sont morts à cause du téléphone à cause des messages amoureux découverts par la famille... ?
 En résultat, pour passer le temps, tous les choses changent et alors il y a des choses négatives et positives. J'aimerais bien que ma ville se développe bien.
Sharmin.

mardi 28 février 2012

Mon anniversaire

L'anniversaire est un jour spécial qu'on peut nommer: "Le jour le plus beau" parce que ce jour-là, pour la première fois, je suis venu pour une nouvelle vie afin d'opposer tous les heureux et malheureux dans la vie !

 Ce matin où je suis en train d'écrire ce petit texte est le 8 Février. Donc ça veut dire que c’est le jour de mon anniversaire. Il y a exactement 25 ans, c'est à dire le 8 Février 1987, pendant une nuit très froide de l'hiver, j'ai fait réveiller ma chère mère pour que Dieu lui donne un cher cadeau. J'ai pris le Jubilé d'argent car si quelqu'un arrive jusqu'à 25 ans, il a le Jubilé d'argent. 

Tout d'abord, je dois remercier Dieu parce que jusqu'à maintenant, il m'a donné une bonne santé et je le supplie de pardonner toutes les erreurs que j'ai faites, de m'aider à l'adorer et à servir mon pays à l'avenir. Je remercie aussi mes parents qui m'ont élevés et qui sont toujours avec moi pour les bons et les mauvais moments. Bref en tous cas, ils sont avec moi. Je remercie tous mes amis et je leur souhaite le succès dans leurs vies. 

À la fin je veux bien dire: "Dans ma vie j'ai passé beaucoup de bon et mauvais moments, mais j'espère oublier tous mes mauvais souvenirs. Avant quelque mois un de mes amis m'a raconté une nouvelle qui m'a choqué vraiment!!! Mais grâce à Dieu au début de ce mois je viens de commencer à travailler dans un charmant endroit. Et le plus beau voyage de toute ma vie jusqu'ç maintenant c'était celui du mois de Décembre 2011 avec mon cher ami Dashty quand nous sommes allés en Turquie." Alors, maintenant il faut vous me dire : "Bonne Anniversaire"

samedi 25 février 2012

"Je veux" de Zaz


Un club d'astronomie en Irak

AAAK est le premier club d'astronomie du Kurdistan irakien. Il a été créé par un groupe de jeunes très actifs issus de différentes professions : le journalisme, la géologie, la médecine, les mathématiques, la chimie, etc. AAAK a obtenu la licence officielle du ministère de l'intérieur en 2005 !

Les activités de l'association sont restreintes aux seules régions du Kurdistan et en Irak. Il n'est pas prévu d'ouvrir d'autres clubs pour l'instant dans d'autres villes.

L'association organise de nombreuses activités : séminaires de présentation, préparations d'observations astronomiques, soirées aux étoiles à la campagne à proximité des villes, observation de météores, observations du soleil et suivi d'étudiants en études doctorales.

L'association a beaucoup de relations avec les clubs d'astronomie à l'étranger et devient une organisation internationale d'astronomie qui tente de bâtir des ponts à travers le ciel...

Le club d'astronomie commence à être très connu en Irak, notamment dans les milieux scientifiques et il s'apprête à publier un magazine d'astronomie.

Dashty.

Paris a accueilli le journalisme kurde pendant des années

L'histoire du journalisme kurde commence dans des pays voisins. Le premier journal kurde est né le  22 avril 1898, au Caire, la capitale égyptienne.  Il a été créé par le prince Mighdad Midhat BadirKhan.
Les princes et princesses de cette famille sont les fondateurs  du journalisme kurde. Ils sont venus du Nord du Kurdistan. Ils ont ensuite déménagé en Europe pour se baser à Paris, jusqu'à présent. Ils ont apporté là-bas toutes leurs archives et ils ont commencé à rejoindre les centres culturels et scientifiques les plus importants comme l'Université de la Sorbonne. La Sorbonne est devenue la première et l'une des universités les plus importantes dans le monde concernant les médias du siècle dernier. Elle a reçu un certain nombre d'étudiants kurdes venus étudier la langue kurde et le journalisme, et a ouvert le département de la  langue kurde, ce qui a été considéré comme un changement très important dans la culture kurde et l'histoire des sciences.

Comme la nation kurde était  persécutée les pays envahisseurs, elle a longtemps été été interdite par les lois des pays, par exemple en Turquie. En Irak, jusqu'en 1991, il n'y a eut aucun vrai journalisme kurde, si ce n'est quelques mots qui faisaient l'éloge de Sadam. En Iran, les intellectuels kurdes et les journalistes sont confrontés à une vie très difficile, la plupart d'entre eux croupissent en prison et les autres sont sous surveillance étroite de la police. En Syrie, la situation est similaire.

Depuis 1991, le Kurdistan irakien est devenu la base du journalisme kurde.  Après avoir été l'attaché des parties,  maintenant, le journalisme kurde cherche et lutte pour être libre et indépendant comme tous  les autres dans le monde. Après des décennies de lutte, on continue de se battre pour protéger les droits de la presse et des permettre des conditions de vies meilleurs qui garantissent la transparence pour les citoyens.  

Par Chimène, journaliste et directrice du site Kurdistan on line.
 

lundi 20 février 2012

Crise d'économie


Le 12/02/2012, à l’Institut Français, pendant le cours B2 , quand on avait une pause , un mec a demandé  une fille très belle en mariage, mais elle a refusé.
Le 14/02/2012, le jour de la Saint-Valentin, dans la classe, le mec a commencé à parler, il a dit à leur prof : « Est-ce qu’on peut donner une chose rouge à la place d’une fleur ? »
Il a répondu: « Je ne sais pas ».
Le mec a tiré une tomate de sa poche et il l’a donnée à la fille qui avait refusé sa demande deux jours auparavant. La fille était très fâchée avec le mec et elle a refusé la demande en mariage. Quel dommage !
Vraiment c’est dommage, il a raté sa chance à cause de la crise économique. Parce qu’une fleur, ça coute 4$ mais un kilo de tomate, ça coute 1$. Et aussi la fille peut manger la tomate mais elle ne peut jamais manger une fleur. La fille n’a pas pensé  à ça. Si elle y avait pensé, peut-être qu’elle aurait accepté de l’épouser. 
Sharmin

Ma vie quotidienne à Erbil

Erbil est une ville et moi, je suis un homme comme tout le monde. Le matin, je me lève tôt et je me douche, mais dans certains quartiers, il n'y a pas d'eau chaude, ni d'électricité. On prend le petit déjeuner, avec du thé, du pain et du fromage. Dans ce pays, quand on fait le déjeuner on prend souvent du thé mais pas du café comme les européens. Puis chacun va à son travail en voiture, à pied, en bus etc. Mais pas en tramway ou en métro car il n'y en a pas. Il y a beaucoup de taxis privés. On commence sa journé chacun pour soi et chez soi. Tout le monde s'est trouvé son lieu de travail (par exemple dans un bureau, une école, une épicerie, un bâtiments, etc). Ensuite on a une pause déjeuner entre 12:00 et 15:00. Dans le population locale, il y a quelques différences par rapport à d'autres pays. Ici ça ressemble à la Grèce. Quand il est 11 heures, toute la vie s'arrête jusqu'à l'après midi à 15 heures.  Je crois que c'est à cause du soleil. Il fait souvent beau et chaud, pour cette raison les gens sont paresseux. Erbil est une grande vale (plaine). L'hiver n'est pas très rude. De temps en temps, je me demande si Erbil est un village ou une ville. Il y a eu des restructurations récemment, mais il n'y a pas de belles routes et de canalisitions. Et pas non plus poubelles partout, pour le moment. Après on rentre chez soi, on dîne vers 19 heures. Après on regarde la télévision, ou bien on rend visite à des amis et on discute. Toutefois ici on a pas l' habitude du cinema ou bien du théâtre car il n'y en a pas. Tout le monde travaille pour gagner sa vie. Il y a differentes populations et cultures dans cette ville. La majorite des gens sont Soran ou Badini,  il y a aussi quelques Turcs. C'est une société harmonieuse et historique


Selon moi, c'est une ville très calme où il n'y a pas de guerre. Dès que la modernité ne s'installe pas bien, le féodalisme continue. Cependant grâce a la science et à la technique, la société changera rapidement. Quant à moi je n'aime pas Erbil, ça ne me plaît pas. J'ai l'impression que c'est une ville très ennuyeuse, car il n'y a pas un seul lieu convivial, ni pas assez de bars, de pubs ou encore des lieux pour s'amuser et boire. Il n'y a aussi rien de bien au niveau des hôpitaux, des écoles et des restaurants végétariens.

Pour terminer ce sont mes idées peut-être, on n'est pas obligé de les accepter, mais je  suis habitué à la vie européenne. Pour ça, je ne veux pas vivre ici et je pense toujours à la façon de vivre en Europe.

Ramazan

Mon ombre m'a aussi quitté.

L’homme : Je n’ai jamais eu peur de la solitude dans ma vie. Chaque fois que j’étais seul dans la journée, je m’assurais de la présence de mon ombre. je me disais que je ne suis pas seul, et même le soir lorsque je rentrais sous un éclairage venant d’une maison, de la même manière, mon ombre m’était fidèle. Même s’il y avait un brin de lumière, mon ombre m’y suivait. Mais aussi, comme pour tous mes amis et pour tout mon entourage, dans toutes situations et tous les jours de ma vie, mon ombre sans gêne me disait qu’au moment du noir éternel, elle n’aura pas le pouvoir de m’accompagner et qu’elle devra m’abandonner.

 L’ombre : Mais quels sont mes blâmes pour qu’un jour tu ne puisses plus m’abriter de la lumière et qu’ainsi tu me laisses disparaître ? 

 L’homme : Maintenant, Je me souviens de ce jour où avec mesamis nous étions assis dans le jardin de notre maison. Il y avait cette jolie fille élégante. Elle était plus belle que tout ce que tu peux imaginer. Chaque matin, elle s’en allait avant que les oiseaux s’envolent quand tous les gens, à peine sortis de leur sommeil, étaient occupés à faire leur toilette devant leur miroir. Quand le soir, elle revenait, elle avait encore en tête toutes les belles paroles qu’on lui disait à longueur de journée et ces paroles ne se dissipaient que lorsque le sommeil lui fermait les yeux. Elle était très fière de sa vie et de sa jeunesse. 

Mais un beau matin, le miroir n’a pas affiché le reflet habituel. Ce matin-là, l’image reflétée correspondait à celle de ses proches, occupés à la soulever afin de l’emporter pour l’enterrer dans cette terre sur laquelle autrefois elle marchait avec fierté et égoïsme. Après quelques jours, dans une ruelle, ça a été fort étrange de voir traîner une de ses paires de chaussures dans laquelle jadis elle marchait fièrement alors que je le savais désormais sous la terre.

Un autre jour, j’écoutais une chanson à la télévision. Le chanteur, très fier, chantait sa propre vie et la vivacité de sa jeunesse. Ce qui m’a marqué, c’est qu’il était écrit en bas de la télévision « à la mémoire de l’artiste décédé ». Étrange, non ?

Moi, le jour où mon ombre m’a laissé, j’avais vécu vingt anniversaires et je ne réussissais qu’à m’en remémorer une dizaine. Quand je suis mort et que j’en ai pris conscience à regret, j’avais envie de dire à tous les vivants : « hier, moi, j’étais comme vous, et demain, vous serez comme moi ». Mais, hélas, je ne pouvais pas et ma voix ne pouvait pas sortir mais je suis sûr qu’aucune personne n’aurait aimé entendre ce que j’ai à dire et de toute façon personne n’aurait pu se mettre à ma place et comprendre.

Au fil du temps, après quelques années où j’ai été dans le monde des morts, je me suis revu vivant dans ce nouveau monde, alors que je restais distinct de la terre de ma tombe, l’effet d’une pelleteuse qui passait par là a mélangé la poussière de mon corps avec celles des autres personnes qui gisaient aussi dans le terre glaise du cimetière. Ma propre poussière était devenue anodine.

 Une petite partie de la poussière de mon corps est tombée dans ce jardin-là, où on y faisait de la musique tous les après midi et les chaussures des musiciens me passaient au dessus de la tête et une autre partie de la terre de mon corps, le potier en avait fait une cruche. C’est alors que je me suis souvenu de ce poème de Omar Khayam qui disait ainsi :

 Cette cruche, comme moi, avait, un jour, un amoureux
 Accroché aux chevaliers, visage passionné et épanoui d’amour
 Cette poignée qui est accrochée au contenant 
Fût un temps où elle était au bras d’un amoureux 

Il restait un peu de terre de mon corps qui s’était mêlée au corps d’un autre et qui se transforma en poussière, emportée par le vent de chaque côté. Je me suis alors rendu compte que la terre du corps mêlé au mien appartenait à l’égoïste qui se croyait sûr de lui et très malin et trouvait des gens comme moi impuissant, c’est pour cette raison qu'il m’a paru que dans le cimetière, il y a plein de gens qui se croyaient fort. Ne soit pas étonné par ces paroles qui sont sans signification pour toi, mais regarde un peu cette terre sous tes pieds.

Dashty.

dimanche 12 février 2012

Où travaillez-vous ?


 
Je travaille à l'école Française qui s'appelle Danielle Mitterrand.
Je suis assistante. Cette école où je travaille est très loin de ma résidence. Le directeur de cette école, qui est français, est gentil avec ses élèves.
Il me dit toujours: "Tu travailles bien, je suis content de toi".
Les élèves qui sont dans cette école sont Kurdes, Arabes, Français et Turcs. Il y a cinq assistantes, dont moi, qui sont kurdes.
Chaque jour, je lis les livres qui sont en français car je veux apprendre la langue et la culture française.
Mon travail est difficile mais il m'intéresse. Je dois travailler beaucoup parce que je veux réussir ma vie.
Et vous, est-ce que vous travaillez où vous aimez ? Ou bien voulez-vous travaillez où vous aimeriez travailler ?       Narmin

Dictionnaire en ligne.

Le TFLi, Trésor de la Langue Française Informatisé est un très bon dictionnaire en ligne.
En plus d'être un dictionnaire gratuit et en ligne, il présente les avantages suivants :
- On peut faire des fautes dans le mot recherché ! Le TLFi est le seul dictionnaire en ligne qui dispose d'un correcteur d'erreurs intelligent et vient à votre secours pour rattraper les fautes d'accents, les redoublements de consonnes, chercher les équivalents phonétiques, etc.
- On peut rechercher de façon alphabétique - comme dans un dictionnaire papier ! ( Eh oui ! Enfin un dictionnaire en ligne où l'on peut faire des découvertes et apprendre des mots nouveaux !)
- On peut même rechercher de façon phonétique ! Un clavier phonétique est mis à disposition - très utile si le français n'est pas votre langue maternelle !
- On peut aussi souligner certains aspects de la définition à l'intérieur de la recherche elle-même : synonymes, antonymes, exemples d'emploi, etc.

Projection à l'Institut Français d'Erbil : "Plein soleil"

Plein soleil de René Clément avec Alain Delon. Mercredi 16 février à 14h30 et 19h. Version française sous-titrée en anglais.